in

La NASA se dote d’un processeur 100 fois plus rapide et d’une intelligence artificielle

La NASA se dote d'un processeur 100 fois plus rapide et d'une intelligence artificielle

La NASA est connue dans le monde entier pour ses recherches en sciences spatiales et, bien sûr, ses missions dans l’espace et sur d’autres planètes. Celles-ci nécessitent des simulations très complexes et la puissance de calcul de ses ordinateurs doit être à la hauteur. Ainsi, la NASA espère obtenir un nouveau processeur doté d’une puissance de calcul 100 fois supérieure à celle des processeurs actuels.

Les simulations spatiales nécessitent des ordinateurs très puissants, capables de calculer toutes les données et tous les paramètres nécessaires. Cela dit, les ordinateurs actuels de la NASA ne sont apparemment pas assez rapides, et ils attendent une mise à niveau qui les rendra beaucoup plus puissants. Il s’agira d’un processeur de calcul haute performance pour les vols spatiaux, simplifié sous l’acronyme HPSC. Il sera utilisé, comme son nom l’indique, pour l’informatique spatiale, qui utilise actuellement des ordinateurs plus anciens.

La NASA utilise du vieux matériel : “le vieux fiable”.

Si nous jetons un coup d’œil à l’histoire de la NASA, nous pouvons constater que ses incroyables appareils ne disposent pas du matériel le plus moderne. En fait, la capsule réutilisable Orion de la NASA utilise un ordinateur de vol Honeywell. Il a été construit à l’origine pour être utilisé dans l’avion Boeing 787, il avait donc déjà 12 ans lorsqu’il a été utilisé. Un autre exemple est le célèbre télescope spatial Hubble, qui utilisait un ordinateur DF-224 construit dans les années 1980. Ici, nous pouvons faire une exception et dire que la NASA a mis le paquet sur le matériel, en utilisant un système avec trois unités centrales de 18 pouces de côté, qui pesaient 45 kg.

A lire également  Écran IPS 7 pouces pour votre boîtier PC

Mais cela n’allait pas plus loin, car la tendance était de rester à la traîne, même par rapport au marché grand public, en termes de puissance. Ainsi, en 1993, un Intel 386 de 16 MHz a été ajouté, et plus tard, en 2000, un Intel 486 de 25 MHz a été installé. Pour nous donner une idée, ce matériel de la NASA était en vente au public et était très dépassé pour l’époque, car il existait des CPU Intel Pentium 4 bien plus rapides. D’autre part, les rovers martiens utilisaient des processeurs IBM similaires au G3 d’Apple.

La société qui créera l’unité centrale de traitement pour la NASA a déjà de l’expérience.

La NASA a signé un contrat de 50 millions de dollars avec la société Microchip Technology Inc. située à Chandler, en Arizona. Cette société, qui fabrique des microcontrôleurs embarqués et des systèmes ARM 32 bits, développera ce futur processeur haute performance pour la NASA elle-même. Bien entendu, le projet et le contrat sont à long terme, d’une durée de trois ans. Le nom de cette société ne vous dit peut-être rien, mais elle possède déjà une expérience dans le domaine du matériel destiné aux applications spatiales.

Par exemple, son FPGA PolarFire prend en charge les radiations et est certifié MIL-STD-883 classe B. Cela indique qu’il a passé avec succès des tests environnementaux, mécaniques et électriques pour être optimal pour une utilisation dans l’espace. L’agence spatiale doit moderniser les composants de son équipement le plus rapidement possible, car selon Wesley Powell, le technologue en chef de la NASA, ses ordinateurs spatiaux utilisent du matériel vieux de 30 ans. Avec des exigences toujours plus grandes pour mener à bien leurs missions spatiales, ils ont besoin de performances plus élevées.

A lire également  Alan Wake 2 Hotfix publié pour votre carte graphique NVIDIA GeForce

C’est ainsi que naît son partenariat avec Microchip Technology, qui développera un CPU promettant d’être 100 fois plus puissant que le meilleur de la NASA. Mais ce n’est pas tout, il devrait offrir une mise en réseau Ethernet, un traitement avancé de l’intelligence artificielle, une tolérance aux pannes et une sécurité élevée. Tout cela avec une faible consommation d’énergie, donc ce processeur HPSC promet d’être une grande amélioration.