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Malgré l’abandon de critères sur le physique, les candidates à Miss France 2023 continueront à présenter la même apparence.

miss france 2023

 

Celles qui sont tatouées, mariées ou plus âgées, ainsi que les mères de famille….
Même si d’importants ajustements de règles ont été effectués pour le concours Miss France de cette année, les téléspectateurs de TF1 ne remarqueront pas vraiment de différences.

MISS FRANCE 2023

Le concours de beauté a été frappé par une bourrasque d’originalité, mais il faudra être patient pour analyser avec précision les changements intervenus.
Comme chaque année, le retour du concours Miss France sur TF1 sera annoncé dans le courant du mois de décembre.
Et pour que les trente femmes qui ont été choisies pour concourir au titre de Miss France 2023 le samedi 17 décembre prochain soient dotées d’une chance de ravir la couronne à Diane Leyre, elles devaient d’abord remplir quelques conditions.

Cette année, la présidente de l’organisation Miss France, Alexia Laroche-Joubert, a pris la décision d’ajuster plusieurs des critères de sélection des candidates afin de laisser la place à un plus grand nombre de femmes pour participer au concours.
Ainsi, la seule exigence physique restante à laquelle les candidates doivent répondre est liée à leur taille : elles doivent mesurer au moins 1 mètre et 70 centimètres pour la seule raison que ” les costumes ne sont pas modifiés “, comme le garantit le comité de sélection.
Néanmoins, indépendamment de cette exigence physique, les Miss de cette année sont toutes identiques en tous points.

Cette année, les directives, qui se veulent plus inclusives, n’excluent pas que les candidates potentielles soient dotées de tatouages visibles, qu’elles deviennent mères, qu’elles soient mariées ou qu’elles aient plus de 24 ans.
La chirurgie reconstructive est le seul type de chirurgie plastique autorisé, et les candidates ne sont autorisées à poser nues que si elles le font pour un événement ou une cause caritative comme Octobre rose. Les restrictions régissant la chirurgie plastique et les images de nudité ne changent pas beaucoup.

Il n’y a pas de tatouages ou de mères spectaculaires dans votre avenir.

Les élections régionales, qui ont rassemblé environ 400 femmes en tout, ont présenté un défilé de femmes très différent de celui des femmes qui ont participé aux élections des années précédentes.
Selon TV Magazine, quinze d’entre elles étaient âgées de plus de 24 ans, dont deux candidates de 32 et 38 ans, 45 d’entre elles avaient des tatouages, cinq étaient des mamans, trois étaient mariées et, pour la toute première fois, une candidate transgenre a également été présentée.

Ces chiffres montrent clairement que la modification des directives a permis à beaucoup plus de femmes de participer au concours de beauté.
Alexia Laroche-Joubert dit à nos collègues : “Cela démontre qu’elles n’ont pas hésité à s’inscrire”, et nous acquiesçons tous.
En revanche, ces femmes ne font pas partie de celles qui ont atteint la dernière étape du concours.
Sauf Miss Nouvelle-Calédonie, qui a 26 ans, et Miss Languedoc, qui est dotée d’un tatouage au poignet. Ces deux femmes sont en lice pour le titre.
Une prise de conscience qui s’impose à Alexia Laroche-Joubert à ce moment précis.
” Le récent règlement vient d’être mis en place, et c’est la première année qu’il s’applique “.
Elle souligne qu’actuellement, nous ne vivons pas une révolution mais plutôt une évolution.

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Ll’actuelle Miss Île-de-France en titre, s’est jointe à la responsable du cabinet pour évoquer sa conviction qu’il faudra un certain temps avant que des distinctions n’apparaissent entre les candidates.
“Je pense qu’il faudra un certain temps avant que l’on commence à voir des Miss différentes [tatouées, parents, plus âgées, ndlr].
Comme c’est encore relativement récent, je crois que beaucoup de gens ne savent pas qu’il y a de la place pour d’autres femmes “.

De son côté, Justine Dubois, qui concourt pour être Miss Poitou-Charentes 2020, explique que les Misses qui concourent cette année ne sont pas différentes de celles des années précédentes car le public vote “toujours pour le même type de fille”, explique-t-elleavant d’ajouter : “Chaque année, nous voyons des critiques sur le mode ‘oh la Miss France est encore beaucoup trop maigre’ ou d’autres critiques similaires.
Mais dès que Vaimalama Chaves a été déclarée gagnante de l’élection, tout le monde a commencé à dénigrer son apparence.
Cela explique pourquoi les filles sont essentiellement les mêmes que les années précédentes, y compris cette année.
J’ai beaucoup de sentiments contradictoires à propos des récentes restrictions.

Cependant, nombreux sont ceux qui pensent que ces ajustements ne sont pas nécessaires.
Pour commencer, Sylvie Tellier, qui est désormais l’ancienne directrice du concours mais qui présentera encore l’élection une dernière fois ce 17 décembre, a exprimé son désaccord avec l’assouplissement des règles dans une interview accordée au Parisien. Mme Tellier a déclaré qu’elle présentera encore l’élection.

D’autres personnes trouveront sans doute leur compte dans les améliorations qui ont été apportées.
Évelyne de Larichaudy, qui concourra pour le titre de Miss Île-de-France 2019, et Lou-Anne Lorphelin, qui concourra pour le titre de Miss Bourgogne 2020, sont toutes deux convaincues que l’évolution du concours de beauté est pour le mieux, car elles estiment qu’elles auraient dû être un peu plus âgées lorsqu’elles se sont présentées.

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“J’étais consciente qu’il y avait une restriction d’âge de 24 ans, c’est pourquoi je me suis présentée en 2020.
Quand j’avais 23 ans, je me suis forcée à concourir pour le titre de Miss Régionale parce que je voulais désespérément être en mesure de voyager dans ma région en tant que Miss Régionale. Je me suis dit que même si je ne gagnais pas, je serais dotée d’autres opportunités à l’avenir.
Mais cela ne m’a absolument pas aidée dans mes études : J’ai enduré une année scolaire très difficile car je participais également à un programme d’alternance et me préparais à concourir pour le titre de Miss France.
Par conséquent, il aurait été beaucoup plus pratique pour moi que la restriction d’âge soit supprimée plus tôt.
Dans un monde idéal, j’aurais été dotée d’un an de plus”, avoue candidement Lou-Anne Lorphelin.
En conclusion, on peut dire qu'”il est raisonnable que le concours évolue avec la société car il est vital.”